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DES ADULTES EN SOUFFRANCE

SYMPTÔMES

SYMPTÔMESA l'âge adulte, la maturation physique et psychique font que nous devrions être pleinement en mesure d'être autonomes, responsables de nos vies, libres d'exploiter nos potentialités à notre guise. Seulement, nou savons que les empêchements sont nombreux et viennent faire symptômes.
Bien que l'on puisse toujours trouver des "familles" de schémas, il y a finalement autant de symptômes que d'individus : ils sont singuliers et ont une histoire propre. Tout le travail est donc de vous accompagner non seulement dans l'accueil de ce qui se dit malgré vous, mais aussi dans la compréhension de ce qui est bloqué, figé, répétitif, et ce de manière la plus adaptée possible à votre personne. 
 

Gêne sensorielle et douleurs chroniques

Gêne sensorielle et douleurs chroniquesLe mal-être physique ne trouve pas toujours nécessairement sa source dans un conflit psychologique inconscient. En revanche, il a de grande chances d'impacter négativement sur le l'équilibre psychique. La moindre sensation d'inconfort physique peut affecter votre confiance en vous, la qualité de vos relations, entraîner de la frustration, impatience, colère et dans les cas extrêmes, dépression. La priorité dans ces cas est d'apprendre à renouer avec son corps, à faire pleinement confiance  à vos perceptions sensorielles pour désamorcer les réactions automatiques qui se sont installées. 
Certaines personnes ont pu par exemples témoigner de leur réactions face aux premiers symptômes de la migraine qui s'annonce (symptomes de troubles visuels et/ou auditifs) : elles se contractent, ne respirent plus pour ne pas souffrir mais finalement, précipitent et intensifient, à leur insu, la douleur à venir.
C'est pourquoi, apprendre à "déconditionner" ses réactions face à la douleur est un grand pas pour vivre la douleur autrement, en évitant l'épuisement. En vous apprenant à faire plus attention à la manière dont vous percevez toutes vos sensations, à vous familiariser à la nature profonde de la gêne, à la manière dont vous pouvez involontairement accroître ce qui vous fait défaut, vous apprendrez à retrouver un peu plus de contrôle naturel et donc à retrouver confiance en vous
 

Peur et Gestion de la Peur

La peur est une émotion naturelle mais surtout vitale pour notre survie. Elle augmente et aiguise notre niveau d'attention, elle nous aide à percevoir ce qui peut nou nuire et nous aider à l'éviter. Nous connaissons tous des sensations physiques associées à la peur : tremblements, sensation de froid, ou de chaud, sueurs, accélération du battement cardiaque ... Lorsque nous acceptons pleinement d'avoir peur, nous acceptons aussi l'excitation qui accompagne l'expérience qui devient intéressante, riche, pleine d'instructions. Pourtant cette émotion est probablement la plus détestée et refoulée par l'être humain. Trop souvent jugée comme insurmontable, trop intense, susceptible de nous déborder et de nous désorganiser, on peut redouter de qu'elle nous fasse perdre la raison voire nous tuer ! Alors, pour ne pas la ressentir, les stratégies inconscientes ou réactions automatiques sont multiples et parfois très élaborées. 
 

Anxiété / Angoisse : 

L'état anxieux ou la sensation d'angoisse sont des réactions à la perception de la peur. Il se caractérise par une inquiétude, une peur sourde, dont la raison n'est pas directement connectée à la réalité du moment où elle est ressentie. L'anxiété / angoisse peut-être permanente, en arrière-fond. L'anxiété ne permet pas à la peur de remplir sa fonction. C'est comme une peur de la peur qui empêche à cette dernière d'advenir et qui bloque la personne dans un état d'hypervigilance permanent. Or la peur n'est pas faite pour être permanente. C'est un peu comme imaginer un pic d'adrénaline qui serait paradoxalement constant. L'effet serait un épuisement rapide du corps et du psychisme qui peut mener à une dépression sévère dans le pire de cas.
Les raisons inconscientes à ce mécanisme sont souvent une peur première de ne pas pouvoir dépasser une expérience jugée douloureuse (peur de l'échec, de l'abandon, sentiment de honte ...) 
Ma mission dans ce cas est d'accompagner le sujet vers la reconnaissance de cette peur première qu'il redoute tant, et d'apprendre à arrêter de vouloir s'en défendre si violemment. En réduisant la dépense énergétique à ne pas vouloir sentir,  vou ne faites pas disparaître la peur mais vous retrouvez l'énergie nécessaire pour éviter, en toute conscience de la réalité du moment présent, de vivre ce que vous ne voulez pas vivre, plutôt que de le créer. 
Prenons l'exemple d'une personne anxieuse, qui redoute  par-dessus tout d'être abandonnée des gens qu'elle aime. Elle va dépenser une telle énergie à y penser ou au contraire, à ne pas vouloir y penser, ou encore à vouloir éviter cet abandon qu'elle finira par être en total décalage des personnes qui l'entourent.  Ces dernières, ne sachant plus comment la rassurer, ou même communiquer avec elle pourront ne pas trouver d'autres alternatives que d'abandonner face à ce schéma trop puissant. Le pire cauchemar de cette personne devient alors réalité. 
Si, au contraire, elle apprend à laisser la peur de l'abandon exister sans lutter contre elle, elle aura la possibilité d'investir cette énergie vers l'extérieur, en temps voulu, en restant connectée avec la réalité et en faisant réellement attention aux personnes qui l'entourent, jusqu'à ce que la peur en question n'ait plus lieu d'exister.
 

Inhibition :

L'inhibition est aussi une réaction à la peur. La personne reste en retrait, ne prenant pas le risque de voir ses peurs se réaliser. par exemple, pour les personnes qui ont peur de parler en public, elles peuvent littéralement s'effacer, sacrifiant par la même occasion le rêve de partager des richesses qu'elles possèdent, leurs ambitions, la capacité de se défendre si elles sont attaquées ...
La sidération ou la pétrification peuvent être des versions extrêmes de l'inhibition où il est alors impossible de penser ou d'agir. La peur n'accomplit plus sa fonction qui est d'augmenter le niveau d'énergie et d'attention à son environnement. Le sujet reste au contraire coincé dans un état d'être, incapable degérer la situation dans le moment présent, et ne retrouve ses moyens qu'une fois la situation passéé. Dans ces cas là, le sujet se prive de sa sponténité par peur de se ridiculiser, d'être trop agressif ou violent, de faire du mal à autrui, de ne pas savoir se défendre ... Une conduite trop basée sur l'inhibition peut conduire à un profil phobique.
 

Agitation et hyperactivité :

Pour ne pas sentir l'intensité de la peur, le sujet crée comme du "bruit" qui brouille ses perceptions. Il parle vite, s'agite, agence ses activités de façon à ce qu'il n'y ait pas place ni pour le silence, le repos et le ressenti.  Avec ce comportement, le sujet fait en sorte que l'expérience passe au plus vite et "trompe" son attention en créant à chaque instant de nouvelles urgences. Tout comme cité ci-dessus, la peur ne remplit pas sa fonction de rendre plus attentif. Elle est bloquée car vécu comme trop dangereuse. Si je prends le temps de m'arrêter, je pourrais m'apercevoir combien je me sens en fait vulnérable, ou seul, et j'ai trop peur de ressentir cela car je ne sais pas si j'arriverai à surmonter ma peine. 
 

Contrôle excessif et hyperrationnalisation :

Propre de celui que l'on qualifie d'obessionnel, il s'agit pour lui de surmonter ses peurs en laissant toute la place à l'intellectualisation et faisant en sorte de supprimer tout ce qui dans la vie risque de surprendre et de faire émerger des émotions qu'il ne sait pas gérer. 
 

L'hyperémotivité : 

Certaines personnes ne peuvent vivre la peur sans réagir avec émotivité. Ainsi, certains vont paniquer, pleurer, devenir confus, se mettre en colère, se sentir coupable, ne plus savoir que faire, vont éprouver le besoin d'être rassuré par l'entourage ... La peur, celle qui augmente l'attention et nous rend vigilant, se trouve remplacée par des émotions systématiques qui n'affecte aucunement la réalité dans le sens souhaité. La fonction de l'hyperdramatisation peut parfois aider à gagner de l'attention de son entourage mais ne favroise pas l'autonomie et peut conduire à un reejt de l'entourage. C'est ce qui se cache souvent derrière des attitudes hystérique : dramatisation et théâtralisation. 
 

L'insensibilité : 

Certains vont choisir l'option de ne plus rien sentir et renoncer à la peur. Cette réaction est dangereuse dans la mesure où cela peut conduire à des comportements ordaliques et borderline. Les personnes se placent au-dessus de la peur mais se trouvent alors dans l'incapacité de ressentir une excitation saine dans les situations simples. Le seul moyen de la ressentir est de s'exposer à des situations extrêmes pouvant parfois mettre sa vie en jeu. La psychopathie est une pathologie extrême.
 

HISTOIRE et SCHEMAS REPETITIFS

Les symptômes ont une histoire, histoire que nous refoulons, ou bien à laquelle nous nous raccrochons avec des liens de causalité. Tout l’apprentissage se trouve dans ce cas dans le fait d’apprendre à laisser le corps traiter cette histoire pour en faire une expérience de laquelle il aura appris mais dont il sera sorti. 
Comment l’adulte reste-t-il bloqué dans son histoire ? En faisant des efforts pour ne pas ressentir l’intensité d’expériences passées, donc par extension en les gardant présentes. Le trauma est un exemple extrême de ce processus. Le corps reste dans un état d'effroi intense ne permettant  plus aucun mouvement interne, pour se préserver de l'intensité d'une expérience vécue fut inassimilable. S'opère alors comme un arrêt sur image jusqu'à ce que le sujet se retrouve dans de bonnes condiitions pour "traiter le trauma" dans la mesure du possible. 
Je vous propose donc :
- de vous accompagner à mieux percevoir ces éprouvés corporels de façon à mieux repérer ces parties de vous-même restées bloqués dans le passé
- d'apprendre comment ce passé se réactualise en permanence dans votre présent
- comment se séparer de son histoire pour retrouver la capacité de vivre son présent, dans l’ici et maintenant, pour retrouver une liberté physique et permettre faire de nos expériences passées des acquis enrichissants et non des prisons qui nous séparent de nos potentiels de développement et de ré-équilibrage naturels.
 

Cette approche est ouverte aux séniors. Il reste cependant essentiel que le sujet ait suffisamment de vivacité cognitive pour rester dans un processus d’apprentissage.