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L'HUMAIN, UNE VOCATION

De la psychopathologie à la psychologie interculturelle


De la psychopathologie à la psychologie interculturelleImmédiatement après l’obtention de mon baccalauréat en 1998, j’ai décidé de m’orienter vers les sciences humaines avec le souci de mieux comprendre le fonctionnement humain et la souffrance intrapsychique. Après un Master 1 spécialisé dans la psychopathologie clinique d’orientation psychanalytique, je me suis interrogée sur les dimensions sociales et culturelles et interculturelles qui contribuent au développement de notre psychisme. C’est ce qui m’a menée à un Master professionnel de Psychologie Clinique, Psychopathologie, et Pathologie Transculturelles et Sociales ainsi qu’à un Master Recherche de Psychologie Clinique, du Développement et Transculturelle. 
 

L'Insertion socioprofessionnelle chez les adolescents, jeunes adultes et adultes

C'est dans le milieu de l’insertion, chez les 16-25 ans surtout, mais aussi chez les adultes (Mission Locale, Maison pour l’Emploi, Prestataire Pôle Emploi et Espace dynamique d’Insertion) que je commence ma carrière en 2007. Face au constat que les difficultés d'insertion sont bien souvent en lien avec une souffrance intrapsychique qui attaque le lien social, j’ai décidé de me spécialiser en 2010 dans l’accompagnement d’adolescents souffrant de troubles du comportement dans un service ambulatoire (SESSAD type ITEP). c'est ainsi que je passe alors du milieu de la formation à l'institution de soin (psychique). 
 

Les adolescents souffrant de troubles du comportement

Dans un premier temps, l’approche des troubles du comportement a été complexe dans la mesure ou les raisons, ainsi que les symptômes sont multiples (surexcitation, colères, inhibition, manque d’empathie, hypersensibilité …). Par où commencer ? ??
Seulement, il m’est très vite apparu qu’il y avait des constantes :
  • des troubles de l’attention,
  • une attaques du lien à l'autre (retrait, agressivité ou manipulation),
  • une difficulté de sortir de réponses stéréotypées pour s’adapter à de nouvelles situations,
  • une déconnexion assez importante des sensations corporelles.

Dans ce contexte, l’approche verbale qui demande concentration, capacité d’abstraction, et une onne connexion aux éprouvés corporels, m'est vite parue est une aberration
C’est ce qui m’a amenée à vouloir pratiquer dans un premier temps avec une plus grande conscience de mon propre corps avant de vouloir enseigner à l’autre à être physique. Il s’est très vite avéré que la relation avec le jeune devenait plus authentique, voire plus réelle et plus consistante. Il était plus facile pour lui d’exprimer ses peurs, « chaque fois que dois aller à tel cours, je sens des choses dans le ventre et ça m’énerve » ou autres émotions. La frustration se faisait alors décroissante. Le jeune retrouve alors une meilleure capacité à associer, non pas grâce à des interprétations que j’aurais apportées mais plutôt grâce à la manière dont je pouvais orienter son attention autrement sur lui-même et aider à trouver les mots lorsque ceux-ci manquaient.  
 

Des la compréhension des troubles du comportement à une pratique psychocorporelle

Forte de ce constat, j’ai alors choisi de pratiquer en libéral en 2012 en tant que praticienne psychocorporelle avec les outils de la Méthode Grinberg. Nous avons tendance à vouloir réduire l’expérience que nous traversons à une compréhension mentale, autrement à vouloir comprendre et maîtriser avec notre tête grâce à l’analyse. Aujourd’hui, plus que le « pourquoi », il me semble que pour évoluer, renouer avec notre capacité d’apprendre e s’enrichir tant bien de l’expérience plaisante que de l’expérience douloureuse, nous avons besoin du « comment ». Le comment rend les choses concrètes et quoi de plus concret que notre corps pour redevenir acteur de sa propre vie ?